Chouette roman, agréable à lire, où l'on retrouve cependant un style d'écriture teinté de cynisme comme dans les romans de Michel Houellebecq, surtout lorsqu'il s'agit de décrire les attitudes et les traits de caractère de Jean Farel. Ce roman s'appuie beaucoup sur des faits d'actualité et les sujets tabous tels que les violences sexuelles commises par des personnes issues de classes sociales aisées. On retrouve dans cet ouvrage des sujets récurrents dans les romans de Karine Tuil, à savoir le rapport entre les classes sociales, la quête de l'élévation dans la société au prix de lourds efforts d'abnégation de soi-même, de renoncement à son identité sociale, lesquels efforts peuvent échouer comme un château de cartes au moindre faux pas.

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